samedi 22 janvier 2011

La révolution tunisienne : des joies et des craintes

Le bonheur que je ressens est immense au point que je ne réalise pas encore qu’on a chassé le tyran Ben Ali, diaboliser son partie et libérer les tunisiens de leurs peur et ouvrir la porte aux diverses libertés d’expressions.

En suivant de près la plupart des manifestations qui se sont déroulées à Tunis, je ne peux pas m’empêcher d’exprimer quelques inquiétudes quant à l’issue de notre révolte :

  • D’abord, le vide politique qu’a laissé le despote Ben Ali ainsi que son partie risque de remettre le RCD au pouvoir dans 6 mois ou permettre la victoire de l’extrême gauche forte de plusieurs parties allant du marxisme au maoïsme en passant par le communisme qui en s’unissant et en brandissant des doctrines déraisonnables telles que le doublement des salaires ou l’égalité entre patrons et salariés et toutes décisions prises à la volé et contraires aux principes économiques contemporaines. Ce genre de programmes trouvera une popularité auprès des classes ouvrières et permettra aux candidats d’extrême gauche de l’emporter au prix d’un risque d’implosion économique et d’une soviétisation suicidaire.
  • Deuxièmement, malgré que je sois moi-même victime de favoritisme et d’injustice de hiérarchie, j’ai peur qu’on ne commette les mêmes erreurs en passant d’une dictature du RCD en une hégémonie de l’UGTT qui risque de paralyser l’économie par des grèves à répétition comme celles qui asphyxient toujours la France. Même si les injustices sont grandioses et les demandes des salariés légitimes, les manifestations ne doivent pas se déroulés au détriment du travail des fonctionnaires dont plusieurs d’entre eux ont saisi l’occasion pour s’absenter de leur travail.
  • Troisièmement, les jeunes compétences (experts comptables, économistes, PDG…) ne sont ni consultés ni appelés à rejoindre ce gouvernement provisoire malgré que cette révolution est celle des jeunes, résultat, on adopte toujours les mêmes procédés archaïques de gestion des affaires du pays avec une déconnexion des nouvelles technologies et du réservoir immense d’idées et de propositions pouvant être exprimées par ces jeunes.
  • Enfin, j’aimerais lancer un appel aux tunisiens défenseurs d’idées libérales avec respect des spécificités culturelles et religieuses de notre pays de fonder un partie politique pour empêcher l’enlisement de l’économie du pays dans une sphère de désinvestissement, de subventionnement et d’assistanat.

mardi 18 janvier 2011

Solutions pour résoudre le probléme de gouvernement

La situation demeure instable et il parait que certains nouveaux ministres ont démissionné donc ça va en s'empirant.
Si ce gouvernement sera dissout ce qui plus probable qu'improbable, l'une des solutions serait d'impliquer le secteur privé (PDG de groupes, experts internationaux ...) et les professions libérales (experts comptables, avocats) dans un gouvernement purement technocrate.

La situation à Tunis le 18/01/2011

  • Des manifestations contre le RCD et contre le nouveau gouvernement dispersées par les forces de l'ordre (Place Med Ali, Avenue Bourguiba et de PAris...)
  • Il semble qu'il y 'a des escrocs issus de l'ancien régime qui sèment le désordre au sein des manif pour que la police intervienne
  • La voiture de Nejib Chebbi (nouveau ministre délaissé sans sécurité) a été prise d'assaut par des manifestants
  • La situation risque de dégénérée à tout moment tant que le RCD reste c'est le principal constat.

lundi 17 janvier 2011

Quelques conseils pour le gouvernement et l'armée

  • Il faut que les membres du gouvernement issus du rcd quittent ce partie qui doit être dissout.
  • Il faut que le nouveau gouvernement et l'armée communiquent avec le peuple et calme la situation en levant aussi les tabous (montrer que la situation est provisoire , que le rcd n'est plus, que le pays va obtenir beaucoup d'aides internationales....)
  • ....

dimanche 16 janvier 2011

Quelques solutions pour arrêter le KO

La Tunisie passe par des jours très difficiles, Ben Ali qui hait notre peuple a pratiqué la politique de la terre brulé en chargeant ses milices de semer la panique et la zizanie dans le pays. Cet idiot a cru que les tunisiens vont le supplier à revenir en Tunisie pour sauver le pays du désordre ou au moins le faire régresser des années en arrière.

Sans être trop pessimiste , je pense que la situation est assez grave pour que chacun soit responsable, prêt à des sacrifices et solidaire avec son frère tunisien.

D’abord les milices de ben ali sont nombreux et ont été équipé par le dictateur pour faire leur sales boulots : voler, bruler les grandes surfaces et les commerces et les postes de police pour détruire les archives, tuer et terroriser la population, ouvrir les prisons….

Deuxième problème c’est le risque que les deux pays voisins terrifiés à l’idée que leur régime chute n’essayent de s’immiscer dans le pays en armant des milices.

Troisièmement, certaines vidéos de vengeance et de barbarie partagés sur Facebook risquent de nuire à l’image de ce peuple et à entacher l’aspect pacifique de sa révolution.

Enfin les chaines tv tunisiennes qui passent toute la journée des appels de secours ce qui terrorise la population.

  • · Pour arrêter ce bain de sang, il faut que le gouvernement et l’armée lancent un appel aux membres de ces milices et aux hommes de ben ali en fuite dont les mains ne sont pas entachées de sang à se présenter à l’armée et trouver un compromis avec eux.
  • · Il faut que l’armée et le gouvernement rassurent la population quant à l’issue démocratique de évènements, chargent les agences de renseignements afin de surveiller les frontières.
  • · Il faut que les facebookeurs arrêtent de partager des vidéos de vengeance.
  • · Il faut arrêter les appels de secours en live sur les chaines tv. Créer un call center qui recueille ces appels sans les diffuser en live.